Alors qu'à Cannes des tas de starlettes regardent, les yeux pleins de larmes, le nouveau Clint Eastwood (le grand-père que j'aurais toujours voulu avoir), moi je rentre d'une journée tranquille chez moi, dans mon "home sweat home", John Player (et pas des pink, enfoiré) à la bouche en écoutant l'intro du Genevan Heathen sur "the Good guys". Oui en ce moment toute cette éffervescence autour du volume III de "Pour les filles" me plait bien. Non pas parce que je trouve cette tape absolument géniale, mais surtout parce que ça me rappelle de bons souvenirs. Ouai, ça me rappelle cette époque où j'entrais au lycée, "batard sensible" dans les oreilles et où je tripais sur "bouge ton cul" de ce même Cuizycuiz.
Niveau musique en ce moment, tu trouves qu'il n'y a rien de conséquent à se mettre sous la dent. Tu es triste. Dans ta chambre, le soir, tu pleurs dans tes draps. Tu joues du piano debout. tu ne recharge plus ton baladeur mp3. Tu en viens même à faire le tour des skyblog (oui, la new school dit "skyrock" maintenant, mais qu'est-ce que tu croyais, que j'étais hype moi?!). Heuresement, Yung R-Maniac est là pour toi. C'est brand new et ça ressemble à du uffie en crédible et en hiphop (par opposition à la merde electronique qu'elle nous sert, tu as remarqué, je ne l'aime pas!!)
Si avec ça t'es pas convaincu, c'est bien, ça veut dire que comme nous tous chez Starck n' Ro, tu es exigeant. J'aime les hommes exigeants, mais je leur préfère le doux parfum des fleurs, les matins de Printemps, ce parfum qui me rappelle que Laidback Luke est un poète, un de ceux qui a compris la notion de "beau" qu'on a éssayé d'enseigner à Eminem. Cette musique, c'est la "fame".
ttyl